En 1983, Frédéric Nodet reprend le flambeau à 24 ans :
» Je décide de faire revivre le chai en y vinifiant ma première récolte, et de commercialiser en bouteilles ma production de Muscat de Frontignan produite sur deux hectares environ.
Pendant une quinzaine d’années la superficie cultivée s’agrandit, les méthodes de production demeurent conventionnelles influencées par ma formation de technicien agricole.
A partir de 2005, ma conception du métier de vigneron est bouleversée par des rencontres, de confrères vignerons d’autres régions mais aussi par Lydie qui deviendra ma collaboratrice et mon épouse. Transformée aussi par la prise de conscience de ma responsabilité dans la préservation du sol nourricier.
Il devenait nécessaire de respecter davantage l’équilibre biologique de la vigne sur son terroir en limitant les intrants systématiques employés jusqu’alors dans les vignes ou dans le chai. Une évidence m’est apparue : comment le vin, produit vivant, biologique par définition puisque élaboré par des microorganismes vivants pouvait-il s’accommoder de la chimie et d’un interventionnisme permanent ? «
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